Bux : présentation, fonctionnement, frais…
Bux se présente comme un "néo-broker" et se démarque de ses concurrents en offrant un accès à ses services de courtage uniquement via une application.
Bux, qu'est-ce que c'est ?
Bux est une société néerlandaise fondée en 2014. Elle propose un accès aux places financières mondiales uniquement via le biais d'applications. Pour le reste, elle fonctionne comme n'importe quel courtier en ligne : elle connecte des investisseurs privés à des places de marché mondiales, sur lesquelles elle exécute leurs ordres.
Comment fonctionne Bux ?
Bux propose plusieurs applications, dont Bux Zéro, son application phare, et Bux Crypto, qui permet de trader des cryptomonnaies. Il faut donc télécharger une de ces applications puis se créer un compte, afin de pouvoir commencer à trader. Bux propose également une communauté, une série de forums accessibles en ligne sur lesquels les utilisateurs peuvent s'entraider.
Quels sont les frais sur Bux ?
Bux affiche un tarif simplifié avec 1 euro par ordre. Pour certaines actions et ETF (trackers), le coût est même nul. Il n'y a pas de droit de garde, de frais d'inactivité, de frais de retrait d'argent, de frais de gestion ou de frais de clôture de compte. Pour les actions des Etats-Unis, une marge de change de 0,25% est appliquée. Certains frais supplémentaires peuvent être appliqués, toujours d'un montant de 1 euro : ordre au marché, ordre limite (actions européennes et trackers), plans d'investissements (trackers).
Quels sont les produits financiers disponibles ?
Les différentes applications de Bux proposent différents instruments financiers. Bux Zéro propose des actions et des ETF (trackers), tandis que Bux Crypto propose l'accès à des cryptomonnaies. Les marchés financiers couverts pour les actions et les ETF sont les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, l'Autriche et les Pays-Bas.
Bux est-il un site sérieux ?
Bux est régulé par l'AFM, l'autorité de régulation des marchés néerlandaises. Par ailleurs, les fonds des clients sont protégés par l'ICS, le système d'indemnisation des investisseurs mis en place par les autorités financières de Malte. Les clients sont ainsi couverts à hauteur de 20 000 euros en cas de défaillance de Bux. Le courtier propose par ailleurs des ressources pédagogiques pour ses clients.
Bux et impôts
Les plus-values issues des activités de trading doivent être indiquées lors la déclaration annuelle de revenus. C'est donc le cas du solde des opérations menées sur les différentes plateformes de Bux. Cela est obligatoire dès que le solde est positif et facultatif quand il est négatif. C'est cependant dans l'intérêt du contribuable d'effectuer une déclaration en cas de solde négatif. En effet, cela peut, dans certains cas, diminuer le montant de son impôt. Le solde négatif ne peut être déduit du revenu global, mais il peut l'être des plus-values de même nature l'année de la déclaration. Et en cas de reliquat, celui-ci peut être reporté sur les déclarations ultérieures les dix années suivantes. Attention, car sur la déclaration annuelle de ressources, il faut indiquer le solde de toutes les opérations effectuées durant l'année, y compris si les sommes obtenues sont toujours hébergées sur les comptes de Bux.
Un impôt forfaitaire de 12,8% est prélevé sur les gains issus du trading. Ce forfait peut cependant être remplacé par le barème de l'impôt progressif, à condition d'en faire, au préalable, la demande expresse. A cela s'ajoutent la CSG, la CRDS et les prélèvements sociaux, d'un montant de 17,2%. Bux ne propose pas de compte-titre tels que les PEA. Il n'est donc pas possible d'obtenir d'allègement d'impôt ou de procédure de paiement simplifiée.