Notation Z (langage informatique) : définition et utilisation
Entremêlant la logique des ensembles mathématiques et la sophistication d'un langage classique, la notation Z dispose d'une place à part entière dans le domaine de la programmation et du codage.
Qu’est-ce que la notation Z ?
La notation Z est un langage de programmation formelle qui se distingue des méthodes semi-formelles et informelles. Autrement dit, Z offre un descriptif précis de l'usage d'un logiciel ou d'une application pour éviter les erreurs de développement. Ce qui est généralement le cas quand on emploie un langage standard. Elle est apparue au cours des années 1980, conçue par Jean-Raymond Abrial, informaticien français.
La notation Z possède une structure en schémas. Chacun d’entre eux correspond à un ensemble de données spécifiques. Celles-ci sont compartimentées pour mieux déterminer les fonctionnalités d’un système ou d’un logiciel. Là encore, cette division empêche les amalgames et d’éventuels problèmes de compatibilité. On appelle cela le principe de modularité.
Z permet de prendre en charge deux principes essentiels de la programmation. L’aspect dynamique qui intègre les opérations, la corrélation entre entrées et sorties, ainsi que les changements d’état. Le second point réside dans l’aspect statique. Sur la base d’un schéma dédié, c’est elle qui détermine les états et les relations.
A quoi servent les principaux symboles de la notation Z ?
Tout comme en mathématiques, le langage Z repose sur une structure faite de symboles. Il peut s’agir d’identificateurs, de types ou de prédicats. Ceux-ci servent essentiellement à :
- Réaliser des intersections
- Créer des sous-ensembles
- Compiler des sous-ensembles
- Intégrer ou exclure des éléments spécifiques
- Préciser l’existence d’ensembles vides au sein des lignes de code.
Lorsque le développeur s’est familiarisé avec ces symboles, son travail de programmation s’en retrouve facilité et plus fluide.
Quels sont les principaux usages de la notation Z ?
Grâce à son approche statique et non procédurale, le langage Z dispose d’un large champ d’applications dans le domaine informatique. Afin d’empêcher les bugs et les dysfonctionnements, il permet en premier lieu d’exprimer un comportement ou une propriété à adopter selon des requêtes précises. Il n’est pas question d’interprétation, mais d’application de processus rigoureux fondés sur la théorie des ensembles.
Concrètement, la notation Z sert à la description et à la modélisation informatique au sens large du terme. Cela convient aussi bien à un logiciel qu’à un système d’exploitation ou à tout autre programme. Comme évoqué précédemment, son aspect universel assure des fonctionnalités adaptables à de nombreux environnements de développement. Par exemple, une telle structure autorise la gestion de systèmes de dictionnaires. Il est ainsi possible d’ajouter, de supprimer, de rechercher ou de remplacer des données. On peut donc définir ces ensembles d’informations sur une base de construction ou d’énumération.